Le vent a cessé dans la nuit et le pluie également, le temps est encore nuageux mais nous avons un peu de soleil pour nous réchauffer, d’ailleurs nous mangerons notre petit déjeuner dehors. 

On replie la tente qui est mouillée, on espère que nous pourrons la faire sécher lorsque nous arriverons. 

Bien emmitouflés, on repart en croisant quelques camping-caristes, on s’enfonce un peu plus dans la campagne. La route est peu fréquentée car il y a la voie rapide non loin de là, cela nous va bien et on prend le temps de regarder le paysage. 

À midi on s’arrête dans un petit magasin qui d’apparence est banal mais à l’intérieur c’est très mignon avec un coin pour jouer à des jeux de société en mangeant puis une boutique de souvenirs mettant en avant l’artisanat local (dommage que nous soyons à vélos il y avait de très jolies choses) et de l’autre côté une petite supérette qui permet de se dépanner. On fait un tour, commandons notre repas à la caisse et allons nous installer. Les enfants vont regarder les jeux de sociétés puis nous pourrons manger. 

L’endroit est vraiment sympa et il y a du passage, on repart le ventre rempli et prêt à continuer la route. 

Le soleil nous réchauffe, on arrive assez vite à Downey City, le panneau nous indiquant le village est très jolie on en a croisé pas mal dans le secteur avec le nom des ranchs. Nous nous installerons dans un camping autonome, celui ci à l’eau l’électricité et des sanitaires à disposition, tout est impeccable, il nous suffit de remplir l’enveloppe de mettre la somme d’argent et de la glisser dans la boîte aux lettres. Dans tous les endroits du même type que nous avons croisé les gens respectent les règles et les emplacements sont bien entretenus. 

Nous aurons aussi une table qui permettra de faire école tandis que Xavier s’occupera de la tente qui séchera assez vite. Autour de nous, il y a des bâtiments et des enclos qui sont utilisés pour le rodéo, nous sommes en terre cow-boy. 

Les enfants jouent un peu pendant que le repas se prépare, on mange au coucher du soleil et nous nous mettrons sous nos duvets.