Nous devons nous lever tôt pour rejoindre l’arrêt de bus qui nous emmènera au parc, nous passerons prendre de quoi manger à la panaderia et boire un café. Le parc n’est qu’à quelques km, nous aurions pu y aller à vélos mais il y a une sacrée bosse à passer avec un pourcentage assez élevé donc l’option bus était la meilleure solution, on aura pas de mal à le prendre car il passe toutes les 15 min. 

Nous arrivons à proximité de l’entrée du parc et comme nous avons un peu d’avance, nous nous promenons un peu sur la plage. 

Puis direction l’entrée du parc avec un arrêt pour acheter une boisson : nous n’avons pas le droit aux bouteilles en plastique ni à la nourriture, on a pris nos gourdes sans savoir s’il y a un endroit pour les recharger ou non. 

Il y a une fouille des sacs à l’entrée , Céline avait cacher des biscuits pour les enfants mais ils ont été trouvé par l’agent (on aura essayé), nous avons pris les maillots de bain et les serviettes car il y a une magnifique plage dans le parc. 

Le prix de l’entrée nous a coûté 40$, nous n’avons pas pris de guide car nous aurions payé le double, lorsque nous verrons des groupes avec guides s’arrêter on fera de même. 

Les chemins sont larges et propres il ne faut que quelques mètres pour voir un paresseux. Un peu plus loin nous verrons un crabe, la visite commence bien. Le parc est très arboré, on entend des oiseaux sans les apercevoir, on espère voir des toucans. Nous verrons encore d’autres paresseux qui sont haut dans les arbres, nous nous sommes arrêtés auprès d’un groupe et le guide a sympathisé avec Mathéo qui lui a demandé s’il pouvait avoir une photo depuis la longue vue, il n’a eu aucun problème pour l’avoir c’est super gentil. Nous pourrons recharger les gourdes en eau car des fontaines sont mis à disposition tout le long du chemin. Les guides restent sur le chemin principal, tandis que nous en prendrons d’autres qui s’enfoncent plus dans la foret. Nous croiserons des singes : des capucins à tête blanche, des singes hurleurs et des ouistitis, ils sont très malins et s’approchent facilement de nous. En revanche lorsqu’il y a une maman et son bébé, les autres singes sont plus vigilant et peuvent même montrer les dents pour ne pas que l’on s’approche de trop près.

Nous pourrons dire que le monde est petit car nous avons retrouvé un couple de touriste (on a oublié les prénoms) avec qui nous avions fait l’ascension de l’Acatenengo au Guatemala à Noël.

Nous avons bien marché mais aucune trace du toucan, le soleil tape fort et nous décidons de faire une baignade sur la plage. Le sable est jaune (contrairement aux autres plages où il y a encore du sable noir) l’eau est cristalline et la température est agréable. Nous y resterons un petit moment avant de ressortir, de manger et de reprendre le bus.

Finalement nous avons bien fait de ne pas prendre de guide, en revanche une paire de jumelles s’avère utile car les arbres sont haut et pour voir les oiseaux c’est plus facile.

Nous retournons à l’hôtel content et fatigué après ces km à marcher dans le parc. Nous nous reposerons un peu avant que Xavier et Céline aillent faire des achats pour le repas du soir et pour le départ du lendemain.