Nuit réparatrice, nous n’avons pas été réveillé par un coq à 3h du matin proche de nous, par contre il a plu dans la nuit ce qui a aidé à avoir une bonne nuit car les températures baissent un petit peu dans ce cas. Nathan s’est réveillé avec le matelas dégonflé, a première vue on ne voit pas de trou, nous verrons cela après avoir roulé.

Ce matin c’est un peu nuageux cela va nous aider à sortir du village où nous aurons une bonne cote et un passage en terre. Nous y arriverons plus facilement que nous le pensions, nous revoilà sur la route bitumé : c’est quand même plus confortable pour rouler.

Au bout de quelques km, nous arrivons au pont des crocodiles : il est appelé ainsi car des crocodiles ont élus domicile au niveau de la rivière juste en dessous. Il y a pas mal de touristes qui s’y arrête et des commerces sont installés juste à côté pour vendre des souvenirs ou se restaurer. Ces animaux sont impressionnants, ils ne bougent pas beaucoup et dès qu’un oiseau ose se poser à côté ils ouvrent en grand la gueule et attendent si les volatiles tentent ou non de s’approcher encore plus près pour pouvoir les croquer.

Nous profitons de cet arrêt pour faire notre pause rafraichissement puis nous repartons après quelques photos prises par un groupe de retraités américains. Un peu plus loin, nous voyons un mini bus arrêté sur le bas côté, le groupe est en train de regarder quelque chose : nous nous arrêtons également car en général c’est qu’il y a un oiseau ou un autre animal à observer. Nous rencontrons d’autres américains qui nous explique qu’il observe un Ara Macao ou Ara rouge, c’est le perroquet rouge avec de belles plumes jaune et bleu sur sa queue. Nous sommes restés quelques minutes mais celui-ci ne se montrera pas, on espère en voir plus loin sur la route.

Nous voyons la différence avec le Nord du pays où nous sommes passés, il y a plus de variétés d’animaux et nous devrions en voir beaucoup. Les km défilent nous arrivons à l’endroit du camping. L’indication du camping repéré n’est pas très clair et nous comprenons qu’il y en a 2. Céline demande à une personne le prix pour une tente et il s’avère que c’est le double de son voisin (chose que nous saurons après). On nous indique la maison de William qui a une partie camping. Il est très amical, c’est un expatrié qui aime recevoir les voyageurs, comme nous sommes venus grâce à l’application Overlander nous ne payons que moitié prix : heureusement car le prix de base du camping pour une tente et nous 4 est à 56€, vive le Costa Rica.

William nous montre les commodités et nous pouvons profiter d’une grande table pour les repas, d’une piscine et si la pluie se fait trop forte, nous pourrons déplacer la tente à l’intérieur de la salle où se trouve un bout de cuisine. L’accès à la plage est au bout du jardin, Xavier et les enfants vont voir et malheureusement elle est très sale, pleines de cailloux, bref elle n’invite pas à la baignade, nous nous contenterons de la piscine pour la baignade.

Avant la baignade dans la piscine, il va falloir faire école, cela motive les troupes. Les enfants dans la piscine, un van arrive avec une famille francophone : ce sont des suisses qui sont en voyage sans date de retour, ils ont tout vendu et tout quitter depuis 2 ans et demi, ils parcourent les routes d’Amérique centrale, ils ont la visite d’une partie de leur famille donc font un peu de tourisme avec eux.

Dans l’après-midi Xavier et Nathan ont essayé de trouver la fuite du matelas, en vain. Nous verrons bien ce soir si le matelas se dégonfle à nouveau.

Après avoir manger et coucher les enfants, nous prenons le temps de discuter avec la famille, ils vivent au jour le jour, sont restés 1 an et demi au Mexique, ils aiment avancer lentement. C’est super de pouvoir échanger avec eux car nous nous rejoignons sur certain point même si le projet est différent nous sommes des voyageurs du monde. Après cette bonne journée, nous irons nous coucher avec le bruit des vagues.