Le départ se fera sous un peu de pluie mais pas de là à sortir les parkas. Nous retrouvons rapidement le soleil à la sortie de la ville. 

Nous roulons assez bien en débutant par une côte de 10 km, nous nous faisons ratraper part un couple de cyclistes belge-chilien, nous discutons un peu en roulant. Un peu plus loin au village nous nous arrêtons et retrouvons le couple, ils font comme nous une pause boisson, ils s’appellent Celimène et Camilo et descendent jusqu’en Patagonie, ils vont sur l’île d’Ometep comme  nous, nous aurons peut être l’occasion de les croiser à nouveau car nous ne serons pas comme eux ce soir sur l’île, nous avons préféré couper l’étape en deux. 

Nous continuons jusqu’à un restaurant en bord de route, on espère en plus de manger pouvoir y dormir. Il y a pas mal de camions qui s’arrêtent pour manger et c’est très sympa. 

Nous commandons et demandons à la serveuse s’il y a un endroit où nous pouvons poser la tente: il va falloir que nous voyons avec la patronne qui tient la caisse à l’autre bout du restaurant. En allant payer Céline demande s’il est possible d’avoir un espace pour installer la tente: elle nous propose le parking de camions en face qui est gardé la nuit. Xavier fait le tour rapidement et nous décidons de ne pas rester. 

Nous continuons et nous voyons un peu plus loin une tienda, nous nous y arrêtons pour demander un espace pour la nuit. 

La dame accepte sans hésiter et nous propose même une chambre pour dormir mais où elle doit faire le ménage. Pour ne pas la déranger nous demandons juste un espace, nous serons abriter sous sa « véranda », c’est parfait. En plus les quelques km que nous avons effectué nous a permis de passer la barre des 5000 km : nous sommes heureux du chemin parcouru. 

Après nous être installé, nous ferons école et comme il y a une tienda nous n’aurons pas besoin d’aller bien loin pour acheter de l’eau. Pas mal de clients nous posent des questions et nous prennent en photo, nous en avons même qui nous offre quelques fruits et nous souhaite un bon séjour au  Nicaragua. 

Nous avons aussi le mari qui vient nous parler, nous  avons du mal à la comprendre car il a probablement eu un avc ou une maladie qui le paralyse d’un côté. 

Nous profitons pour observer les vaches qui passent devant la maison, le cheval qui va être accroché juste à côté.

En fin de journée nous mangeons sous la véranda, pour plus de sécurité, nous rentrerons les sacoches et attacherons les vélos. Un peu plus tard, la porte métallique de la véranda sera verrouillé par un cadenas autant dire qu’on est en sécurité et qu’il ne va pas falloir avoir une envie pressante dans la nuit.