C’est notre dernier jour de pédalage au Salvador, nous profitons de cette dernière étape avant de passer au Nicaragua. 

Les enfants s’amusent encore avec les voitures pendant que les parents préparent les vélos, puis petit déjeuner et nous partons. 

Les gens nous prennent en photos et nous demandent où nous allons, le pino et la remorque y sont pour beaucoup. 

Les paysages sont toujours très agricole avec des champs de canne à sucre qui n’en finissent pas. Il y aussi des bananeraie, d’ailleurs nous croisons plus de marchands de bananes à l’approche de la Union. 

Nous ferons une pause boisson et on en profitera pour recharger un peu le téléphone de Céline. 

Nous voilà arrivés à la Union petite ville portuaire du Salvador où il est possible de rejoindre le Honduras et le Nicaragua par les voies maritimes. 

Nous nous dirigeons vers la caserne de pompiers pour demander l’hospitalité pour la nuit. Nous attendons l’accord du Chef qui prend un peu de temps, Xavier, Mathéo et Nathan attendent à l’ombre. 

Le pompier revient, il est désolé mais le chef refuse que nous dormions à la caserne, c’est bien la première fois que cela nous arrive. Nous insistons un peu en disant que Xavier est pompier mais rien n’y fait, le nouveau chef ne veut pas, nous essayons donc de trouver une autre solution. Nous sommes en contact avec Mario qui est la personne qui va nous faire traverser en bateau pour arriver au Nicaragua. 

Il nous trouve rapidement un endroit et ce sera le parking d’un restaurant chinois, nous devons voir Don Luis qui est le propriétaire du restaurant. Ce n’est pas très loin de là où nous sommes, nous y arrivons assez vite. 

Don Luis est au courant de notre arrivée il nous indique où nous dormirons, il y a encore un camion mais qui partira dans l’après midi. Nous irons manger dans la restaurant, la carte propose des mets différents à ce que nous avons l’habitude de manger et ça fait du bien. Ensuite nous irons nous promener un peu dans la ville, voir la place centrale et passer vers la mer qui n’invite pas à mettre les pieds dedans vu les détritus qui y flottent. Au marché il y a beaucoup de d’étales de poissons frais et morue, quelques crabes et crevettes en revanche nous ne voyons pas de coquillages ou autres crustacés. 

Retour à notre endroit de bivouac avec quelques courses, nous pourrons installer la tente: nous serons sous un abri en tôle et sur une dalle en béton, nous croisons les doigts pour que nous puissions dormir, nous verrons bien. 

Comme nous avons bien mangé à midi, nous retournons au resto pour le dîner, l’idée de dîner dans une salle climatisée nous va bien. 

De retour dehors on discute un peu avec Don Luis sur des fauteuils fabriqués en pneu, il nous explique qu’il organise aussi des transports pour les touristes mais que le dernier transport est déjà parti donc nous pourrons dormir dans le calme. Direction la tente pour nous coucher car nous devons retrouver Mario devant le bureau de l’immigration à 7h avant de partir en bateau.