Après une nuit assez calme nous partons à l’assaut du salar d’uyuni, mais celui-ci se mérite. Nous nous sommes préparé à avoir une journée difficile : d’après les récits d’autres voyageurs il va falloir pousser les vélos sur certaines portions et ne pas se décourager car la route entre Salinas et l’entrée du Salar n’est pas bitumé. 

Après avoir pris le petit déjeuner dans la chambre nous préparons les vélos prêt pour affronter cette journée. 

Les premiers km se font super bien on est même devancé par une moto qui veut nous filmer pendant que nous roulons. 

La piste est carrossable au départ mais au bout de quelques km nous allons devoir poussé les vélos car il y a des bandes de sables impraticables. Nous allons devoir renouveler l’opération plusieurs fois mais cela se passe dans la bonne humeur. Ensuite la piste reprends et nous pouvons rouler une dizaine de km sans poser pied à terre. Nous croisons 2 femmes boliviennes qui filent leur laine en marchant accompagné d’un bébé lama. En arrivant à leur hauteur, le bébé lama vient à notre rencontre, Mathéo et Nathan sont content de pouvoir le caresser et lui faire des câlins. Nous poussons les vélos dans la dernière montée avant la descente sur Jirira et l’arrivée sur le désert de sel. 

Nous descendons tranquillement avec une vue splendide sur le salar : ce blanc au loin est magique. 

Arrivée non loin du dernier village nous devrons pousser encore un peu. 

Le village de Jirira paraît désert, nous devons refaire un peu de courses avant d’aller sur le Salar. Mais nous voyons un jeune homme, à qui nous demandons où se trouve une tienda : ça tombe bien il faut entrée dans la cour intérieur de cet hospedaje pour découvrir le petit magasin. Nous pensons aussi à prendre une pierre pour planter les sardines. 

Ensuite à nous le salar, par contre celui ci se mérite car il va falloir pousser une dernière fois les vélos. 

Les premiers coups de pédales se font sur du sel noirci par le passage des véhicules, il va falloir faire quelques km pour en découvrir le blanc immaculé. 

Nous suivons le gps et sortons des sentiers de 4X4, le sol y est assez cabossé par le sel, ça secoue pas mal : après avoir poussé les vélos dans la journée ce passage est un peu dur pour nous. 

Nous souhaitons nous approcher de l’île que nous rejoindrons le lendemain et pouvoir planter la tente dans un endroit hors des passages de véhicules.

Après 20km sur ce désert, nous trouvons l’emplacement pour la nuit. 

En montant la tente, Xavier plante les sardines avec la pierre mais il ne pensait pas que le sol était si dur. Il réussi à les planter tant bien que mal mais au vu des prévisions de vent nous attacherons un côté de la tente au Pino. Nous nous essaierons au jeu des perspectives avec les enfants, ce fut amusant et le résultat n’est pas si mal. 

Nous verrons un beau coucher de soleil t les étoiles apparaître. 

Nous mangerons dans la tente, et nous nous mettrons vite sous les duvets, les températures tombent vite le soleil coucher.

Nous ferons de beaux rêves dans ce paradis blanc.