Après une nuit plus ou moins bonne : Xavier et Céline ont eu quelques soucis gastriques avec le repas de la veille au soir, nous préparons nos affaires direction l’immigration pour faire tamponner nos passeports et partir direction la Bolivie. Nous ferons un bout de route avec Manon et Valentin, nous passerons le barrage douanier et nous nous retrouvons dans un nomansland sur 15 km, la route est belle et le paysage plongeant sur le lac est splendide. Nous atteindrons un point où se trouve les drapeaux des 2 pays et nous commencerons une piste qui nous suivra jusqu’au premier village bolivien Porto Acosta. Nous quitterons nos amis cyclistes après une belle montée qui nous a valu de pousser les vélos, ils vont plus vite que nous et on des vélos plus adaptés. 

Nous aurons une autre belle montée que nous montrons à pied. 

Nous continuerons tranquillement et lentement (Céline a un peu de mal en descente sur ce type de piste) jusqu’à un embranchement, le gps nous dit d’aller à droite et sans panneau de signalisation nous décidons de le suivre. Sauf que nous avons pris la mauvaise route et nous nous retrouvons sur un chemin plein de cailloux de trous, impraticable en vélos, nous descendons pied à terre jusqu’à l’embranchement qui nous remet sur la bonne route. 

Arrivée dans le village nous devons trouver le poste de l’immigration qui se trouve pratiquement à la sortie. Les personnes sont super accueillantes et les formalités vont assez vite. Cela nous laisse le temps de voir tous les cyclos et les motos passés par là et qui laisse un petit sticker de leur passage: nous ferons de même. 

Ensuite nous voulons trouver à manger et de quoi faire le change. Le premier contact bolivien est assez froid et pas très amical ( on était prévenu), le deuxième sera plus chaleureux et nous pourrons faire le change à un taux intéressant, nous en profiterons pour faire quelques achats dont le coca cola bolivien. Nous ferons un meilleur repas le soir, nous reprenons la route avec comme objectif, vue sur le lac Titicaca. La route est belle et les automobilistes font de plus grands écarts en nous dépassant, les km défilent, nous sommes content de donner nos premiers coups de pédales dans un nouveau pays. 

Arrivée à l’entrée du village d’iquipuni, nous tombons sur le médecin qui tout de suite nous indique un hostal plus loin, il ne voit pas bien où nous pourrions poser la tente. Nous continuons un peu et voyons une femme a une fenêtre et des jeunes filles devant. Après quelques minutes de discussion, elle accepte que nous posions notre tente fasse au lac au fond de son jardin. Nous aurons 2 cochons qui nous tiendrons compagnie et un chien qui restera près de nous. Nathan ira jouer avec le garçon de la famille pendant que nous installerons la tente. 

Nous en profiterons aussi pour changer heure de nos téléphones car nous avons changé de fuseau horaire, nous avons avancé d’une heure. 

Notre nouveau rituel quand la tente est installée est de nous habiller plus chaudement: laine de mérinos, pantalon de ski de fond, tour de cou et bonnet car le vent souffle et refroidi rapidement l’atmosphère. 

Xavier brave le vent pour chauffer les pâtes quand la femme avec qui nous avons parlé plus tôt vient donner des pommes de terre et des galettes frit, elle a peur que nous ayons froid et demande si tout va bien. Une personne adorable qui malgré la pauvreté que nous voyons, est très généreuse. 

Notre repas sera donc plus riche que d’habitude. Nous revoyons un peu le planning car notre semaine en woofing sera un peu réduite, notre hôte doit s’absenter et ne revient que le dimanche soir, nous commencerons donc officiellement lundi 2 jours après la date prévue.