Il est 6h30 quand le réveil se met à sonner, il est l’heure pour nous de partir, nous prendrons le petit-déjeuner à la gare routière. Il est 7h10 quand nous partons à vélo pour faire les 3 km qui nous séparent du terminal de bus d’Abancay. Nous voici arrivés à l’étape que nous redoutions depuis quelques jours , prendre le bus avec nos 2 vélos. Pour une première nous avons eu de la chance.
Nous sommes arrivés au terminal de bus à 7h20, une personne du terminal nous voyant arriver, nous demande dans quelle ville on va , on lui répond « Cusco » , il nous demande de le suivre et nous indique le guichet d’une compagnie sur les dix qui se trouve dans ce terminal. L’employé de cette compagnie nous dis qu’il reste de la place pour Cusco et que le bus part à 8h; Céline demande pour les vélos et l’employé nous dit de voir directement avec le chauffeur mais que ça devrait aller.
Après avoir payer une taxe de 1sol/personne, en plus du prix des billets, nous voila sur le quai avec les vélos et nos bagages, le chauffeur nous montre ou mettre les vélos dans le bus et c’est parti pour démonter le weehoo (remorque de Nathan), ensuite démonter le siège avant du Pino et abaisser les guidons pour que ça rentre correctement. Nous rentrons le vélo de Céline puis Pino en les sanglants dans une soute et le weehoo avec toutes nos sacoches dans une autre.
Une fois dans le bus, un grand ouf de soulagement arrive. Nous avons réussi a prendre un bus avec nos vélos sans trop de difficulté. Par contre vu que nous avons pris le premier bus, nous somme tombé dans un bus bas de gamme, pas de ceinture de sécurité, vitre brisé, etc… on se dit avec Céline que nous comprenons pourquoi nous n’avons pas payé cher. Nous nous disons que nous sommes dans le bus avec les vélos, nous devons faire confiance aux locaux: c’est l’aventure …
Pour de l’aventure, on va en avoir, c’est parti pour 5h de bus direction Cusco, où devrait-je dire c’est parti pour 5 h de route version rallye. Notre chauffeur, alias Sébastien Loeb péruvien, se met à doubler des poids lourds en montée et dans les virages, s’arrête pour récupérer du monde sur la route quand le bus est déjà plein, en tout cas il n’a pas une conduite souple. Au bout d’1h de bus Nathan, qui pourtant n’a pas manger ce matin, nous fait un vomito. Mathéo s’est senti un peu mal mais n’a pas vomi.
Nous traversons de très belles vallées, et nous faisons un stop devant un petit magasin qui se trouve à peu près à mi parcours. Cela nous permet aussi d’aller aux toilettes (car pas de toilettes dans le bus) et de reprendre nos esprits. Ensuite c’est reparti et nous voyons le paysage changer, nous sommes sur un plateau et nous voyons apparaitre des exploitations plus « traditionnel » avec également un peu plus de matériel agricole. La descente sur Cusco se fait comme pour la montée mais ayant moins de lacets cela s’est mieux passé.
Nous arrivons à Cusco à l’heure prévu, vers 13h30. Le temps de déchargé et remonter les vélos et nous voilà près à pédaler jusqu’à notre hospedaje qui est à 2km de là. Nous sommes dimanche et il y a beaucoup moins de circulation qu’en semaine, les premières impressions sont assez bonne : la ville est propre et nous voyons quelques panneaux de signalisation pour les vélos.
Arrivée à notre hospedaje, nous sommes accueillis par Magda, une gentille dame qui tiens avec Lydia cet endroit. Elle nous dit tout de suite que d’autres français à vélos sont là avec des enfants, Nathan et Mathéo sont content de pouvoir se trouver des copains francophones. Nous faisons le tour, pour voir les commodités et notre chambre, ensuite elle nous offre un maté de coca dans la cuisine commune. Nous faisons la connaissance d’une famille française qui a voyagé durant une année à vélo et qui sur la fin de leur voyage ont été rejoint par des amis et qui de ce fait vont finir le voyage en sac à dos. C’est l’occasion pour nous d’échanger, nous nous retrouvons d’ailleurs sur pas mal de point et cela nous donne l’occasion d’avoir leur retour sur le prochain pays que nous allons parcourir : la Bolivie.
Avec tout cela, nous n’avons toujours pas manger, il est 15h30 quand nous décidons d’aller explorer les environs et de manger quelque chose car la faim se fait de plus en plus grande. Nous achetons quelques churros pour commencer et nous montons jusqu’à la place d’armes qui est magnifique, entourée de bâtiments avec de jolies balcons où la quasi totalité sont des cafés ou des restaurants.
L’endroit est très touristique, nous croisons beaucoup de français, il y a pleins de commerces artisanales. D’ailleurs nous rencontrons quelques marchés de ce type dans des cours intérieurs. Ensuite nous arrivons au Marche de San Pedro, là où se mêle les marchands de souvenirs, les restaurants, vendeurs de jus en tout genre et la nourriture (boucher, maraicher,…).
Au vu de l’heure avancée, nous grignoterons dans la ville et nous ferons un meilleur repas le soir. Les températures redescendent rapidement en cette fin de journée, nous repasserons à l’hospedaje pour mettre pantalon et la doudoune (nous sommes quand même à 3300 m d’altitude)
Après cette longue journée, nous jetterons notre dévolu sur une pizzeria au feu de bois où nous avons dévoré 3 grosse pizzas: c’était notre premier vrai repas de la journée. Ensuite retour dans notre chambre pour passer une bonne nuit car le lendemain, nous avons programmé une bonne journée de visite à pied de la ville.
26 juillet 2024 at 6h51
😘