Durant ces 3 jours , nous passons nos journées dans notre petite bulle, on profite de la pelouse, des jeux, de la piscine (trempage de pied ) afin de se reposer entourés de montagnes, de verdure, d’animaux et surtout partager des moments privilégiés avec Gina et son mari José car il n’y as pas d’autres campeurs avec nous. Nous profitons pour mettre à jour le blog , faire école , le nettoyage des affaires et l’entretien des vélos et pour jouer au Uno .

Du calme ça fait du bien, bref pour le calme c’est relatif au vu des cris de nos 2 enfants. Xavier profite pour nettoyer les vélos à coté de la piscine directement avec un tuyau d’eau qui coule en continue. Céline profite de la machine a laver pour faire une 2eme tournée de lessive.

On profite pour nettoyer l’air de campement des déchets laisser par les locaux venus y passer un moment durant le week end avec l’aide des enfants. Au Pérou il y a encore énormément à faire à ce niveau là, nous avons du mal à trouver des poubelles pour nos déchets quotidien et depuis le début de notre voyage nous avons vu des tonnes de détritus plastiques et autres dans la nature. Lors de notre voyage en bus au début de l’aventure, nous avons vu un spot de sensibilisation pas pour le tri sélectif mais pour mettre les déchets dans une poubelle.

Gina nous fera un cours de cuisine ( fabrication de pain ) un vrai délice. On fêtera également l’anniversaire de Céline qui souffle ces 39 ans au Pérou. Le soir même on fera des crêpes pour que Céline puisse souffler une bougie et puisse avoir son cadeau, un joli bracelet.

Nous avons pu échanger pas mal avec la famille sur notre vie en France, la gastronomie et fait le tour de la propriété. Les repas était simple et délicieux, Gina tenait à ce que nous ne manquions de rien et une toute petite épicerie a pu nous dépanner. Nous avons également gouter le jus de canne à sucre avec un extracteur que la famille venait tout juste d’acquérir.

Un grand Merci à Gina et José pour votre hospitalité , vous resterez dans nos coeur pour longtemps.

Nous avons pu échanger cette veille de départ avec Gina qui a eu 10 enfants. Elle nous disait que la vie est très difficile, qu’ils ont travaillé dur avec José et qu’elle est fière que ces enfants aient pu faire des études pour certains, elle souhaitait faire de cet endroit un hôtel mais cela ne s’est pas fait par manque de moyens. Elle ne voit pas grand monde la semaine car le restaurant n’est ouvert que le week end et son mari travaille à l’exploitation. Elle était contente qu’on soit là et que les enfants l’accompagne pour aller nourrir les poules, cannes,… Elle était très émue de savoir que nous allions quitter cet endroit le lendemain. Pour nous ce sera pareil, nous nous sommes sentis comme à la maison, nous ne pouvons que recommander cet endroit pour tous les voyageurs (à vélo, en van, en sac à dos,…)